Introduction au thème de la semaine
Le cerveau humain dispose d’au moins trois systèmes de régulation des émotions qui interagissent entre eux:
- Un système centré sur les menaces qui permet de prendre des décisions rapides pour échapper au danger et qui était destiné à l’origine à favoriser la survie de l’espèce (adrénaline et cortisol). Ce système vise à préserver la sécurité, la protection et la survie. Il est marqué par les émotions de colère, dégoût, anxiété, et par les réactions automatiques de stress tels la fuite, l’attaque et la paralysie.
- Un système centré sur les besoins, la performance, les instincts et les pulsions, ce système est dévolu au développement de l’espèce (nourriture, reproduction, expansion géographique, plaisir, excitation) (dopamine). Ce système permet d’être à l’affût et d’utiliser des ressources et des opportunités, et d’être dans l’action (nourriture, reproduction, plaisir, etc.) en plus d’agir pour réaliser ses rêves et aspirations. Ce système est en lien avec l’enthousiasme, l’excitation, la motivation, le plaisir.
- Un système centré sur l’affection, l’apaisement, la connexion, le contentement, la sécurité affective, sert quant à lui de support au développement affectif de l’espèce (ocytocine et endorphines). Il permet de retrouver un état de paix et permet au corps de se reposer, de digérer. Ce système est activé lorsqu’il n’y a plus de menace et que l’on n’est pas à la recherche de ressources pour se développer, ou dans l’action. C’est ce système que nous sollicitons et développons avec les pratiques de compassion.
- Un système centré sur les menaces qui permet de prendre des décisions rapides pour échapper au danger et qui était destiné à l’origine à favoriser la survie de l’espèce (adrénaline et cortisol). Ce système vise à préserver la sécurité, la protection et la survie. Il est marqué par les émotions de colère, dégoût, anxiété, et par les réactions automatiques de stress tels la fuite, l’attaque et la paralysie.
- Un système centré sur les besoins, la performance, les instincts et les pulsions, ce système est dévolu au développement de l’espèce (nourriture, reproduction, expansion géographique, plaisir, excitation) (dopamine). Ce système permet d’être à l’affût et d’utiliser des ressources et des opportunités, et d’être dans l’action (nourriture, reproduction, plaisir, etc.) en plus d’agir pour réaliser ses rêves et aspirations. Ce système est en lien avec l’enthousiasme, l’excitation, la motivation, le plaisir.
- Un système centré sur l’affection, l’apaisement, la connexion, le contentement, la sécurité affective, sert quant à lui de support au développement affectif de l’espèce (ocytocine et endorphines). Il permet de retrouver un état de paix et permet au corps de se reposer, de digérer. Ce système est activé lorsqu’il n’y a plus de menace et que l’on n’est pas à la recherche de ressources pour se développer, ou dans l’action. C’est ce système que nous sollicitons et développons avec les pratiques de compassion.
Connaître ces différents systèmes nous permet d’avoir une meilleure conscience des émotions qui nous habitent et éventuellement de nous offrir ce dont nous avons besoin afin de maintenir notre équilibre émotionnel. La connaissance de ces systèmes nous permet aussi de sortir des pièges du jugement, que ce soit envers nous-mêmes ou envers autrui car il nous permet de mieux comprendre la biologie des émotions et de nous relier à notre humanité partagée, un concept-clé dans cette approche d’auto compassion.
Cela permet aussi de sortir du pilote automatique, du mode faire au mode être.
Une réponse saine serait l’utilisation de ces trois systèmes dans des mesures appropriées. La dysfonction se produit en raison d’une certaine rigidité ou d’une surutilisation d’un système au détriment des autres. La détresse par exemple est souvent causée par un sous-développement du système d’apaisement, il importe donc de développer une conscience de son univers émotionnel afin de nourrir l’un ou l’autre des systèmes pour un meilleur équilibre.
Cela permet aussi de sortir du pilote automatique, du mode faire au mode être.
Une réponse saine serait l’utilisation de ces trois systèmes dans des mesures appropriées. La dysfonction se produit en raison d’une certaine rigidité ou d’une surutilisation d’un système au détriment des autres. La détresse par exemple est souvent causée par un sous-développement du système d’apaisement, il importe donc de développer une conscience de son univers émotionnel afin de nourrir l’un ou l’autre des systèmes pour un meilleur équilibre.
Méditations semaine 2
Pause d'autocompassion - Céline Levasseur - 9 min 13
The three emotion regulation systems in compassion focused therapy - Lewis psychology - 9 min 15 - anglais
Résilience émotionnelle et la pratique du STOP - Center for mindfulness Studies - 5 min 12 - anglais
Vidéos semaine 2
L'auto compassion - Sophie Ménard, psychologue - Blogue en tête, UQTR
Les 5 mythes à propos de la pleine conscience - Dr Russ Harris, The happiness trap - 3 min 24 - anglais